L’éclair de printemps

Entre le dernier article et le retour de l’hiver, il y a eu mon silence et un bref aperçu du printemps. Paris en entier (à part mes voisins qui ont trouvé opportun de se barricader tout le weekend derrière les stores baissés) s’est précipité dehors, comme des tournesols en manque, hébétés par un soleil incroyable.

Faisant partie des fleurs en crise, nous avons profité de la journée pour promener sur l’île Saint-Louis où nous avons :

1) évité de marcher sur des gens [assis par terre]

2) apprécié le fait d’avoir dû mettre un peu de crème solaire

3) compté le nombre de file d’attente devant les différents auvents « Berthillon ».

La couleur de la Seine aurait dû nous alerter quant à l’état éphémère de ce beau temps, mais j’ai préféré me concentrer sur les frontons de porte et les balcons.

Île Saint-Louis berges

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ange de pierre

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balcon olivier

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Mais ce qui m’a le plus amusée, ce sont les noms des rues, les anciens noms, ceux gravés directement dans la pierre, accompagnés ou non de statues dont l’état de la niche correspond trop bien à leur appellation.

Après avoir quitté, déboussolée, la Rue de la Femme Sans Tête, je me suis bien évidemment retrouvée Rue Perdu…

femme sans tête

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rue Perdu

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– C’était le bon tempo : The Lumineers, Ho Hey

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